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Réchauffement climatique, quel impact sur les sportifs ?

Au cœur de nombreux débats, le réchauffement climatique a déjà de nombreuses répercussions sur les évènements sportifs dans le monde entier. Seuils de températures jamais atteints, variations brutales des conditions environnementales, évènements météorologiques extrêmes, de nombreux sportifs professionnels ou amateurs y ont déjà été ou y seront malheureusement confrontés. Quels sont les impacts sur la physiologie des sportifs ? Quels sont les adaptations nutritionnelles à mettre en place lors de l’effort ? Quels sont les bons réflexes à adopter ? Éléments de réponse dans cet article. Vous pourrez également découvrir comment les fortes chaleurs et les conditions extrêmes orientent nos développements en matière de bagagerie et d’accessoires.

Récemment, des étapes du Tour de France se sont disputées sous des températures supérieures à 40 °C. Lors de l’Open d’Australie 2018, des températures similaires se sont abattues sur les joueurs et les spectateurs, là où, d’habitude, le thermomètre affiche environ 26 °C. 9 abandons au premier tour, plusieurs hospitalisations pour déshydratation sévère, plus de 1000 spectateurs pris en charge pour épuisement par la chaleur, ces chiffres fournis par l’European Climate Foundation sont assez révélateurs.
Même constat en course à pied. En avril 2012, lors du Marathon de Boston, 2100 coureurs ont été soignés pour déshydratation et autres blessures en partie liées à la chaleur. Plus récemment en 2017, c’est le Marathon de Chicago qui a dû faire face à des températures caniculaires, marathon au cours duquel seulement un peu plus de la moitié des participants ont terminé la course.
Qu’en sera t-il lors des évènements futurs ? La Coupe du Monde de Football 2022 au Qatar sera la première à avoir lieu en novembre et en décembre. Au Japon, lors de JO 2020, le marathon devrait s’élancer à 6 h 00 du matin pour « éviter un risque potentiellement mortel » selon les organisations de médecins japonais.
Ces modifications climatiques impactent toutes les disciplines. Parallèlement, elles s’accompagnent du développement des évènements météorologiques extrêmes. Chutes de pluie, sécheresses, vents violents, autant de contraintes climatiques qui perturbent les évènements sportifs, qu’ils soient professionnels ou amateurs.
Au-delà des risques matériel et physique pour les organisateurs et compétiteurs, la récurrence de ces phénomènes extrêmes nous amène parfois à repenser nos habitudes sportives. Concentrons-nous sur les adaptations physiologiques de l’organisme en cas de forte chaleur mais également sur les réflexions que cela amène en termes de mise au point de nouveaux produits (nutrition, bagagerie, accessoires…).

Nutrition et conditions climatiques

Il est toujours précieux de rappeler que les besoins énergétiques, hydriques et minéraux sont très variables selon les conditions climatiques. En effet, il est fondamental d’adapter ses apports nutritionnels aux conditions environnementales dans lesquelles l’effort est pratiqué.

  • L’hiver, la tendance est à une diminution de l’hydratation puisque la sensation de soif est diminuée. Les apports énergétiques doivent donc être légèrement plus importants (environ 50 g de glucides / heure d’effort). D’autre part, il est faux de penser que l’hiver, nous ne transpirons pas. Certes, la sueur est moins ressentie et moins visible que par temps chaud car elle s’élimine beaucoup plus facilement avec le froid, mais elle est bien présente. On parle même de « transpiration à retardement » puisque le corps met plus de temps à se réchauffer qu’en été. La dépense énergétique est ainsi augmentée afin de lutter contre le froid. L’apport de minéraux (sodium et potassium) est donc pertinente en hiver pour lutter contre les pertes contenues dans la sueur. Enfin, les carences saisonnières, principalement en vitamine D ou en fer, doivent être prises en compte dans les stratégies nutritionnelles.
  • Par climat tempéré, l’idée principale est de respecter un équilibre entre apport énergétique (environ 40 g / heure), apport hydrique (500 ml / heure), apport en vitamines et minéraux. Cette association, lorsqu’elle est bien dosée, favorise l’hydratation, l’assimilation et le confort digestif surtout pour les efforts d’endurance.
  • Les climats chauds impactent eux aussi les besoins nutritionnels. L’objectif prioritaire est d’éviter la déshydratation. Une hydratation régulière (600 ml /heure) doit être accompagnée d’une source de glucides (25 à 30 g / heure), de sources minérales (sodium, potassium magnésium) et de vitamines. La teneur en minéraux doit être adaptée pour palier à des pertes sudorales plus importantes. Toutefois, il est important de ne pas se sur-hydrater. L’hyper hydratation entraîne souvent une hyponatrémie (baisse de sodium dans le sang) causant des déséquilibres qui peuvent être dangereux pour la santé. Il faut donc apprendre à normer sa consommation d’eau.

Fondée sur ces principes, je vous invite à découvrir ou redécouvrir notre gamme Climadrink, seule gamme de solutions nutritionnelles pour sportifs adaptée aux conditions climatiques :

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En cas de températures extrêmes, dépassant parfois les 40 °C, l’organisme tente de s’adapter tant bien que mal. Pour conserver sa température interne, le corps met en place des adaptations métaboliques pour éviter le « coup de chaleur ». Ce phénomène se caractérise par une élévation excessive de la température corporelle, un arrêt de la sudation, une peau sèche et chaude, un respiration rapide, une fréquence cardiaque élevée et des troubles cognitifs. L’hydratation reste ici le meilleur moyen pour anticiper ce risque majeur. Par ailleurs, l’énergie dépensée par l’organisme à lutter contre la chaleur ambiante et l’augmentation de la sudation entraînent une baisse des capacités physiologiques à fournir un effort maximal. 

Quels sont les bons réflexes en cas de températures extrêmes ?

Premièrement, et nous l’avons vu, il s’agit d’adapter son hydratation et ses apports énergétiques. N’oublions pas que l’organisme a besoin d’ « entraînement » à ce niveau-là. Il faut donc apprendre à s’hydrater lors de ses entraînements et acclimater son corps à utiliser les fluides et les apports énergétiques en conditions chaudes. Selon la littérature, il faut entre sept et douze jours pour que l’organisme retrouve un fonctionnement normal lui permettant de fournir un effort optimal. Pour les plus compétiteurs d’entre nous, la réussite de l’objectif, si celui-ci se déroule dans des conditions extrêmes, passe par des phases d’entrainement dans des conditions semblables. Selon de récentes études, l’organisme va ainsi pouvoir adapter ses réponses : augmentation du nombre de glandes sudoripares actives, excrétion sudorale précoce, meilleur débit cardiaque…
L’adaptation de sa stratégie d’habillement et du choix du matériel est également préconisée. Le port de vêtements dit « aérés » et l’utilisation de matériaux aux propriétés thermiques permettent de limiter le « stress thermique » et de faciliter l’évacuation de la chaleur. Nous y reviendrons par la suite.
Le « cooling » est une méthode qui consiste à refroidir le corps du sportif avant, voire pendant un effort physique. Plusieurs zones d’applications sont privilégiées, notamment les membres inférieurs et le haut du corps. Cette méthode, bien que entraînant aucun gain de performance apporte une aide dans le maintien de la température corporelle.
Enfin, la planification de ses entraînements est également importante. Dans de nombreuses disciplines, les séances sont décalées au matin pour éviter les températures trop importantes en cours de journée. 

Innover pour s’adapter

Les problématiques du réchauffement climatique, mais plus généralement des variations de température et des environnements de pratique (humidité, altitude) nous poussent à trouver des solutions fonctionnelles pour répondre au mieux aux besoins des sportifs.
Au niveau nutritionnel, nous avons vu l’intérêt d’adopter une stratégie différente en fonction des conditions climatiques. Ce concept, au cœur de nos réflexions et de nos recherches actuelles et futures, confère à notre gamme une véritable pertinence en matière d’efficacité et de digestibilité. Pour aller plus loin, nous mettons un point d’honneur à développer des formats les plus éco responsables possibles afin de participer à la diminution des déchets d’emballage. Nos gels énergétiques sont conditionnés dans des cheerpacks refermables et réutilisables. De plus, certains de nos emballages ou sur emballages sont biodégradables.

Choix de textiles techniques dans la confection d’articles sportifs.

Dans le milieu textile, afin de répondre aux conditions climatiques extrêmes ainsi qu’aux variations météorologiques, les recherches se concentrent principalement sur des textiles techniques, hydrophobes et thermorégulateurs, plus responsables pour l’environnement et toujours plus efficaces.
Jusqu’à présent, nous retrouvions principalement sur le marché des tissus composés de produits chimiques artificiels, contenant du fluor potentiellement toxique et polluant. La présence de PFC (composés perfluorés) a été constatée un peu partout à travers le monde. Ces PFC ont de lourds impacts aussi bien environnementaux que sanitaires : effet de serre, contamination environnementale, perturbateur endocrinien, impacts neurologiques.
Tendances d’aujourd’hui et de demain : s’inspirer de la nature pour mieux la protéger et utilisation de textiles connectés. De plus en plus, les tissus s’inspirent de la nature pour répondre à ces besoins de résistance à l’eau et de thermorégulation. Cette tendance est appelée le « mimétisme ».
De nouveaux matériaux sont également utilisés pour limiter l’utilisation de PFC en utilisant leurs caractéristiques naturelles. Nous retrouvons par exemple le Graphène, la roche volcanique, le charbon actif, etc…
Une autre voie est exploitée pour proposer des tissus respectant mieux l’environnement, ce sont les textiles dits « connectés ». De plus en plus de développements sont en cours afin d’intégrer des composants électriques à l’intérieur des fibres. Ces tissus pourront par exemple modifier leur structure afin de réchauffer ou refroidir le corps, en fonction du besoin.  Cependant, il est encore un peu tôt pour voir leur impact sur l’environnement et la recyclabilité de ce type de produit.

Conditions climatiques extrêmes et orientations de développements

Pour Oxsitis, ces problématiques de conditions climatiques extrêmes et de respect de l’environnement sont de véritables enjeux de développements.
Pour préserver au mieux le pratiquant lors des conditions chaudes, nous proposons des produits favorisant l’élimination du la sueur et limitant au maximum l’impact sur le réchauffement du corps. Pour ce faire, nous cherchons dans nos développements à favoriser au maximum la circulation de l’air afin d’évacuer la transpiration par l’utilisation de matériaux et de patronages spécifiques.
L’Airback Control by Oxsitis, permet grâce à son utilisation de pad et de mesh 3D, une circulation de l’air sur l’ensemble du dos. La mesh 3D utilisée est un matériau très confortable avec une construction 3D, alvéolée favorisant les échanges et l’évacuation de la sueur.
Dans nos derniers développements, recherchant plus de légèreté et de performance pour la thermorégulation, nous nous sommes tournés vers la technologie COOLMAX®. Cette technologie a la particularité d’être ultra performante pour la thermorégulation car elle permet de capter l’humidité dans sa structure creuse et garantit un séchage rapide. Ce tissu polyester est hydrophobe et peut garder jusqu’à 13 fois moins d’humidité qu’un simple coton par exemple. Séchant très rapidement il permet au corps de mieux thermoréguler et petit plus, il ne favorise pas le développement des mauvaises odeurs.
Très confortable et performant, il est l’allié du sportif, c’est pourquoi nous l’utilisons de plus en plus dans nos développements.

Dans une démarche écoresponsable, nous avons opté pour la sélection des matériaux de qualité, conférant à nos articles, une meilleure résistance et une durée de vie plus longue. Pensez à la fin de vie de vos produits, ceux-ci sont en grande partie recyclables et pourront être réutilisés dans de nouveaux articles.

J.RAOUX & A.REY

 

Références

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Holick M.F., (2006). « The role of vitamin D for bone health and fracture prevention » Curr Osteoporos Rep 4 (3):96-102.
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https://claiirefischer.wixsite.com/textiles-innovants/thermorgulateur
http://www.outdoorsportsvalley.org/uploads/pdf/Point-sur-les-fluorocarbures.pdf
https://www.modeintextile.fr/graphene-textile-on/